Un virus contagieux sévit et il est inquiétant, voire effrayant. On nous demande de rester chez nous, de limiter nos interactions avec les autres et de garder notre calme. En cette période d'incertitude, de lavage des mains systématique et de distanciation sociale, n'oublions pas l'un des gestes les plus élémentaires : la gentillesse .
À quand remonte la dernière fois où vous avez écrit une lettre à un proche ? Ou un e-mail, juste comme ça ? Servez-vous une tasse de thé et appelez votre meilleur ami sur FaceTime, à l'autre bout du pays ou de l'autre côté de la rue. Et votre grand-mère, tant qu'à faire. Proposez-lui d'aller chercher des provisions ou des médicaments pour le couple de personnes âgées de votre immeuble lorsque vous irez chercher les vôtres. Tout le monde n'a pas un système immunitaire robuste ni accès à une voiture ou à un vélo ; voyez comment vous pouvez aider. Et tant qu'à faire, remerciez les caissières et ceux qui remplissent les rayons : ils se mettent littéralement en danger pour que ceux d'entre nous qui restent à la maison aient de la nourriture, des vitamines et du papier toilette. Un sourire et un merci peuvent faire beaucoup. Idem pour les médecins et les infirmières. Imaginez leurs journées ces derniers temps. N'oubliez pas que la santé ne se résume pas à être ou non malade d'un virus. La santé est aussi une question de bien-être émotionnel et mental.
Cela paraît évident, mais renouons avec nos familles et nos amis. Être prié de rester près de chez nous est nouveau pour nous. Nous sommes tellement habitués à aller prendre un café, à faire le plein de légumes frais chaque jour, à notre cours de spinning du lundi soir que nous n'avons pas manqué depuis 2018. Mais distanciation sociale ne rime pas forcément avec isolement. Ce que nous risquons de perdre, c'est le lien. Alors créons-en par la bienveillance.
La gentillesse est contagieuse. Partageons-la autour de nous.
