J'ai grandi en nageant en compétition. J'avais un programme d'entraînement exigeant et intense. À 14 ans, je m'entraînais 23 heures par semaine. Inutile de préciser que je devais manger BEAUCOUP pour maintenir mon niveau d'énergie. À cette époque, je n'avais aucune idée de ce qu'était un repas nutritif et je me contentais de m'engouffrer trois bagels au fromage frais de Tim Hortons en me précipitant de l'entraînement de natation du matin au cours. Malgré ma consommation excessive de bagels, j'ai toujours réussi à rester très mince tout au long de mon enfance et de mon adolescence. Un adulte m'a même dit un jour que je pouvais manger du McDonald's tous les soirs sans prendre de poids grâce à mon « métabolisme » (quel discours terrible, irresponsable et mensonger à un adolescent). Ce n'est qu'en première année d'université, où j'ai découvert le vin en sachet et où je ne mangeais que du fromage fondu sur des pommes de terre, que j'ai commencé à prendre du poids. Incroyable !
Un voyage culinaire
Je pense que beaucoup de femmes (et d'hommes) ont du mal avec le sujet délicat de l'image corporelle, quelle que soit leur silhouette et leur taille, moi y compris. Mais je pense qu'il est crucial d'en parler. Quand j'ai réalisé que mes pantalons ne m'allaient plus et que je n'étais pas prête à m'acheter une nouvelle garde-robe, j'ai décidé de changer mes habitudes alimentaires. J'ai commencé à cuisiner moi-même, au lieu d'aller au café pour faire mes courses. Quand on cuisine soi-même, on sait exactement ce qu'on mange. Il n'y a pas d'huiles, de crèmes, de gluten, de sirop de maïs à haute teneur en fructose, etc. cachés. Et ce que j'ai découvert au cours de cette nouvelle aventure culinaire, c'est que je pouvais rendre délicieux des plats simples et végétaliens ! Je suis tombée amoureuse des légumes. J'adorais leurs formes uniques et leurs couleurs vibrantes. La sensation de bien-être qu'ils procuraient à mon corps. J'étais stupéfaite de voir combien de fruits et légumes différents je pouvais intégrer dans un smoothie ou une soupe. Et plus je mangeais végétal, mieux je me sentais, et plus je me sentais bien, mieux je continuais à manger. Les plantes ont également commencé à alimenter mes efforts physiques. Je misais beaucoup sur une alimentation saine pour mon entraînement de semi-marathon, ma pratique assidue du yoga et mes séances de surf. J'ai remarqué à quel point je me sentais forte et concentrée à la salle de sport lorsque mon alimentation comprenait beaucoup de plantes. Ma digestion s'est améliorée et j'étais moins ballonnée. J'avais plus d'énergie.L'importance de manger de saison
J'aimerais souligner l'importance de consommer ces fruits et légumes de saison. Non seulement ils sont plus beaux et plus savoureux, mais ils sont aussi plus nutritifs. Les produits de saison sont récoltés à leur apogée, ce qui leur permet de conserver pleinement leurs nutriments et vitamines. Manger de saison permet également de réduire l'empreinte carbone et la consommation de pesticides. Imaginez la distance parcourue par vos aliments si vous mangez des papayes et des mangues en décembre au Canada. Pensez au lourd coût environnemental quotidien. Comment pouvez-vous contribuer personnellement à le réduire en consommant local et de saison ? Notre corps est incroyablement intelligent, et si vous êtes suffisamment à l'écoute, il vous indiquera ce dont vous avez besoin. Mon objectif est de m'efforcer de manger principalement des aliments complets, mais savoir qu'il est acceptable de faire des erreurs de temps en temps me permet d'atteindre l'équilibre et de ne pas trop dévier d'une seule direction.Envie de découvrir comment les plantes vous nourrissent ? Apprenez-en plus sur l'équilibre de votre alimentation végétale ici .
